Violences sexuelles : informatique, physique, mécanique, plus de 30 % des étudiantes victimes
Dans une étude scientifique auprès de 67 000 étudiantes, étudiants d'universités et élèves de grandes écoles commandée par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR), 29,3 % des étudiantes en informatique, 33,3 % de celles en mécanique et 31,5 % de celles en physique déclarent avoir subi au moins une violence sexuelle depuis le début de leur cursus.
Le 03 octobre à 12h15
5 min
Société numérique
Société
Laurent Bègue-Shankland, enseignant-chercheur à l’Université Grenoble Alpes, a rendu le 2 octobre l'étude [PDF] que le ministère de l'Enseignement supérieur et la recherche (ESR) lui avait commandée à propos des violences sexuelles dans l’enseignement supérieur en France.
Menée du 15 novembre 2023 au 29 février 2024, auprès de 67 000 personnes qui étudient dans le supérieur français, cette étude est inédite. Globalement, parmi ces personnes, 9 % des hommes, 24 % des femmes et 33 % des personnes transgenres/non binaires/queer indiquent avoir subi au moins une tentative d’agression sexuelle, une agression sexuelle, une tentative de viol ou un viol pendant leur cursus. Le communiqué de presse du ministère souligne que « les femmes restent les plus concernées avec 71,4 % (n = 9272) du total des victimes de VSS ».
Du côté des disciplines qui intéressent particulièrement Next, le bilan n'est pas des plus reluisants. En mathématique, 21,8 % des étudiantes déclarent avoir été victimes de violences sexuelles au cours de leurs études (2,2 points en dessous du pourcentage dans la population globale). Mais en informatique, en physique ou en mécanique, le pourcentage est de, respectivement, 29,3 %, 31,5 % et 33,3 %.
Une place importante de l'alcool, beaucoup moins du cannabis
Le ministère a demandé à Laurent Bègue-Shankland, addictologue, de faire un focus sur la place de l'alcool et du cannabis dans ces violences. « Selon les estimations des victimes, l'auteur était alcoolisé dans 61,9 % des tentatives d'agression sexuelle et 56,4 % des cas d'agressions sexuelles. C'était le cas dans 41,8 % des tentatives de viol et 42,6 % des viols », explique l'étude.
L'auteur précise que « la littérature scientifique internationale a depuis longtemps identifié la consommation d’alcool comme un cofacteur majeur des violences sexistes et sexuelles mais c’est la première fois en Europe que nous avons pu les spécifier sur un échantillon d’une telle ampleur en milieu étudiant ».
« Près de 16 % des victimes d'agression sexuelle (ou tentatives) indiquent que l‘auteur avait tenté de modifier leur état de conscience au moyen d'alcool ou d'autres substances pour avoir un avantage sur elles et 23 % des victimes de viol (ou tentatives) », ajoute-t-il dans l'étude.
Concernant le cannabis, « en comparaison avec l'alcool, [il] est faiblement présent en situation de violence sexuelle : entre 3 % et 6 % des victimes déclarent en avoir consommé avant les faits, et entre 8 et 13 % estiment que c'était le cas de l'auteur ».
Des agressions sexuelles par des inconnus, des viols par des proches
Lors de ces situations de violences sexuelles, « des menaces non physiques (de mauvaise note, d’atteinte à la réputation) ou physique ont été proférées dans 6 à 7 % des agressions sexuelles (et tentatives) et 13 à 16 % des viols (et tentatives), tandis qu’une contrainte physique a été exercée à l’encontre des victimes dans 11 à 15 % environ des faits d’agressions sexuelles (ou tentatives) et 32 à 35 % environ des viols ou
tentatives ». Le graphique ci-dessous détaille ce contexte coercitif :
Concernant les agresseurs, « dans 90 à 95% des cas, quelles que soient les violences subies, les auteurs désignés sont de sexe masculin » et sont d'autres étudiants « dans près de 70 % des cas d‘agression sexuelle (ou tentatives) et 60 % des cas de viols (ou tentatives) ». Leur filière est le plus souvent connue des victimes.
Selon l'étude, les auteurs d'agression sexuelle (ou tentatives) sont, la plupart du temps (70 %), des personnes inconnues, rencontrées depuis peu, ou de simples connaissances. Mais pour les viols (ou tentatives), « il s'agit du partenaire ou l'ancien partenaire » dans 40 à 50 % des cas et d'un ami proche dans un peu plus de 11 % des cas.
Concernant les suites de ces violences sexuelles, « dans une grande majorité des cas, aucune procédure n'a été initiée dans l'université des victimes et aucune plainte n'a été déposée auprès des autorités », explique le chercheur. Il ajoute que « si le recours à des procédures intra-universitaires ne varie pas selon les actes subis, on peut observer une élévation du recours au dépôt de plainte auprès des forces de police ou de l'autorité judiciaire selon la gravité des faits. Il est ainsi trois fois plus fréquent en cas de viol
(7.9 %) que de tentative d'agression sexuelle ». Son étude ne recense pas, par contre, les suites de ces démarches.
Des programmes de prévention à mettre en place par le ministère
Se basant sur la littérature scientifique existante, Laurent Bègue-Shankland conseille au ministère de s'inspirer de plusieurs dispositifs de prévention. Le premier type de programmes « se focalise sur les hommes ayant des consommations excessives, principaux responsables des violences sexuelles » liées à l'ébriété, explique-t-il, donnant comme exemple le SAFE (Sexual Assault and Alcohol Feedback) américain, évalué positivement en 2023. Il indique aussi que « la sensibilisation aux situations de violence sexuelle en tant que témoins augmente également le sentiment d’être en capacité d’intervenir, l’intention de le faire et les conduites prosociales ».
Enfin, ajoute-t-il, « plusieurs programmes spécifiques s’appuient sur les principe de réduction des risques. Bien que les femmes ne soient nullement responsables des agressions sexuelles qu’elles subissent, en tant que victimes les plus fréquentes, il peut leur être utile d’intégrer des informations leur permettant de reconnaître les tactiques des perpétrateurs et de maîtriser les compétences pour éviter, interpréter et résister aux avances indésirables ». Il donne en exemple ici le programme SARE (Sexual Assault Resistance Education).
Violences sexuelles : informatique, physique, mécanique, plus de 30 % des étudiantes victimes
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Une place importante de l'alcool, beaucoup moins du cannabis
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Des agressions sexuelles par des inconnus, des viols par des proches
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Des programmes de prévention à mettre en place par le ministère
Commentaires (72)
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Abonnez-vousModifié le 03/10/2024 à 13h34
Dieu du ciel que ça fait peur.
On a vraiment encore du boulot pour éduquer nos garçons.
Merci pour l'article en tout cas.
Le 03/10/2024 à 13h46
et je me disais en lisant ça qu'il y a un côté déprimant à constater que pas grand chose a changé depuis 25 ans. Si, un truc. douloureux mais nécessaire : en être conscient, le rendre public.
Le simple fait que l'étude existe, que des personnes aient eu la possibilité de se pencher sur le sujet est déjà un premier pas.
Modifié le 03/10/2024 à 14h51
Une année, au collège, une prof courageuse a essayé de faire un tel cours... La moitié des élèves, tous des mâles, ont commencé par ricaner et à se moquer, a tel point qu'ils empêchaient le cours de se dérouler.
La prof a donc été obligé de mettre dehors la moitié de la classe. Puis le cours a commencé, qui devait porter sur les moyens de contraception... mais là elle s'est aperçu que la plupart des filles ignoraient complètement le fonctionnement de leur propre corps, à commencer par les règles !
Elle a donc patiemment commencé à expliquer le cycle menstruel... ce qui a en fait pris tout le temps du cours ! La sonnerie s'est déclenchée... et tout s'est terminé. Nous n'avons plus jamais eu l'occasion d'y revenir, vu qu'il n'y a plus jamais, jamais eu d'autres cours de ce genre.
Par la suite, dans les différents lycées par lesquels je suis passé, je n'ai jamais, jamais entendu parler même d'une vague possibilité de commencement de projet d'idée de cours d'éducation sexuelle.
Je crois que l'ignorance est un aspect non-négligeable du problème. J'ai l'impression que les parents nés à mon époque, à défaut d'avoir reçu un vrai enseignement factuel et complet, n'ont fait que transmettre leur ignorance à la génération actuelle.
Nous n'avions pas internet, mais est-ce mieux aujourd'hui ? Les ados actuels sont littéralement saturés d'informations, dont une grande partie de "on dit", de fausses infos non vérifiées lues sur les RS, de pornographie, de préjugés faciles et d'affirmations péremptoires tout à fait ridicules, si on prends un tout petit peu de distance et de temps de réflexion.
En fait cette saturation d'infos est tout à fait équivalente, dans ses effets concrets, à une ignorance généralisée. Je suis persuadé qu'un nombre conséquent de viols pourraient évités si nous prenions le temps de mieux apprendre l'autre et son fonctionnement.
Les différences de genre et de sexualité (et je ne parle pas des différences culturelles) sont - oui, encore aujourd'hui - une grande source d'inquiétude et de défiance, nous en venons à avoir peur de "l'autre", ce grand inconnu, voire à le haïr parce que l'on ne le comprends pas.
De mon côté, je suis persuadé que "l'autre", ce n'est que nous, mais plongé dans un contexte et un environnement différend. "Filles", "garçons", "lgbtqia+"... nous avons plus, bien plus en commun que nous ne le soupçonnons. Nous sommes bien plus banals que nous le croyons.
Justes des êtres humains, ordinaires, mais capables de l'extraordinaire... ou du pire.
Le 03/10/2024 à 15h44
Il faut croire que ça a ensuite évolué dans le mauvais sens.
Modifié le 03/10/2024 à 16h00
Après, j'ai suivi une filière technique et donc, plus aucun cours de biologie.
J'ai l'impression qu'avant on ne se posait pas trop de questions (surtout les mecs) et on se débrouillait comme on pouvait.
Aujourd'hui, le sujet est plus abordé/débattu dans les médias, sur le net mais cela ne signifie pas que c'est plus facile pour les jeunes.
Cela n'est que mon sentiment et je peux bien évidemment me gourer complètement. Et comme je suis un homme cisgenre, j'ai bien évidemment été moins sujet aux agressions sexuelles et donc moins conscient de ces problèmes.
Le 03/10/2024 à 17h35
L'infirmière a demandé à chaque élève de poser une question sur un papier.
Elle a passé une partie de la séance à lire les questions (35 élèves...)
Les garçons : que des questions graveleuses, voire obscènes ou scato, j'ai même appris des mots, comme "bondage"... De la pure provoc.
Les filles : que des questions sensées...
Elle s'est sentie obligée de répondre aux questions des garçons, ambiance dans la salle...
Elle a eu à peine le temps de répondre à quelques questions des filles. Durée : 1h.
Le 03/10/2024 à 18h05
Le 03/10/2024 à 18h25
Le 03/10/2024 à 16h08
Le 04/10/2024 à 09h25
C'est gentil ça. On aurait pu dire enfant, mais c'est écrit "garçon". Parce qu'on ne peut se faire agresser que par un garçon voyons.
Le 04/10/2024 à 09h33
Le 04/10/2024 à 13h20
Le 05/10/2024 à 13h35
Le 09/10/2024 à 10h09
Non.
Ca inverse la charge mentale. Après tu leur demanderas aussi de s'habiller de façon pas provoquante parce que tu comprends les mecs sont des prédateurs (c'est à peu près la justification utilisée par les religions pour forcer les femmes à s'habiller selon des règles débiles. Qu'il faut pas sortir le soir, qu'il faut sortir que avec un mec pour la "protéger"... bref bienvenu chez les talibans cathos.
Il faut juste que l'éducation, et la justice si besoin, écrasent avec force le sentiment de domination masculine. Une femme doit pouvoir se balader à poil dans l'espace public sans se faire emmerder autrement que lui proposer de l'aide, parce que bordel il commence à faire froid.
Fun fact : il y a mille ans, la doxa disait que c'était les femmes et non pas les hommes qui étaient prédatrices, mensongères, viles tentatrices, promptes à l'adultère, etc... et donc c'est tout naturellement aux FEMMES qu'on demandait de s'habiller sobrement pour ne pas agresser les hommes de leurs charmes.
Quelle que soit la pseudo-justification, c'est toujours aux femmes qu'on tente d'imposer un comportement.
Le 09/10/2024 à 10h52
C'est un fait qu'il y a des agresseurs. C'est important de les informer, de leur apprendre à les repérer en même temps que l'on va éduquer les hommes.
Modifié le 09/10/2024 à 13h38
La stigmatisation continue des femmes en les culpabilisant au lieu de les considérer à juste titre comme des victimes (ce à quoi ce discours mène) sert justement à éviter toute forme d'effort dans l'éducation des hommes. C'est voulu. Pensé comme tel, et est un instrument dans la panoplie du patriarcat.
Mais bon je t'apprends rien, je pense.
Le 09/10/2024 à 15h21
On fait quoi en attendant ?
On est tous les 2 d'accord sur l'éducation des hommes mais il y a un passif à gérer.
Le 09/10/2024 à 15h56
Modifié le 09/10/2024 à 16h01
La stigmatisation des femmes sert justement à mettre en seconde priorité l'éducation des hommes. "oh la la elles sont en danger vite vite mettons les sous cloche, c'est la priorité, comment osez vous dire que la priorité c'est de rabaisser les hommes à leur statut d'être humain?" L'urgence et la menace (pas mal fantasmé par les pères que nous sommes) sont les outils pour convaincre.
Un peu comme la menace du terrorisme justifie la société de surveillance policière.
Un peu comme la pédopornographie justifie la privation de liberté
Un peu comme la peur de la décroissance, du déclassement justifie de maintenir le capitalisme sous perfusion avec l'argent public et mène à une décroissance violente des services publics et l'appauvrissement général.
etc...
etc...
L'ordre et la protection comme alpha et omega des réthoriques, et au final au service du maintient de la domination.
Donc, je confirme que, non, il ne faut pas éduquer les filles à "se protéger". il faut leur apprendre que "les" mecs sont de façon systémique des gros (EDIT : désolé je voulais pas faire de grossophobie) cons. Que dans l'arsenal de réponse à ça il y a avant tout la confiance en soit, la conscience de l'injustice, la conscience du pouvoir de la lutte collective, la connaissance du système judiciaire, etc... et en dernier lieu tu peux leur parler d'autodéfense et de coup de genou dans les valseuses si vraiment y a besoin. Leur dire de se cacher, de s'habiller comme ci comme ça, de changer de trottoir,, de baisser les yeux, non merci.
Le 09/10/2024 à 15h40
C'est l'effet pervers des "likes" : tout le monde veut en avoir plus que son voisin, parce que ça flatte l'ego, mais cela peut aussi rapporter de la monnaie sonnante et trébuchante !
Des entités plus ou moins déclarées s'en servent comme un moyen de propagande, le résultat étant qu'aujourd'hui il y a des "camps", des "sectes", voire des "églises de pensée" qui ne se parlent pas et ne peuvent pas se comprendre, et ne le pourront plus jamais tellement le mal est profond : aujourd'hui, il suffit d'accoler un hashtag sur quelqu'un pour qu'il soit remisé dans une case d'où il ne sortira plus jamais.
Donc nous ne sommes pas seulement divisés, nous sommes complètement enfermés dans nos bulles idéologiques, dans nos "vérités alternatives", et en passant chacun accuse l'autre de mentir et de faire de l'idéologie, tout cela constituant un serpent qui se mords la queue.
Pour citer Hannah Arendt (1906 - 1975) :
« Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges, mais que plus personne ne croit plus en rien. Un peuple qui ne peut plus croire en rien ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d'agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Avec un tel peuple, vous pouvez faire ce qu'il vous plait. »
Dans cette citation, on pourrait facilement remplacer tout ce qui a trait au mensonge par ce qui a trait aux divisions. Avec un peuple divisé, un apprenti-dictateur(trice) peut faire absolument tout ce qui lui plaît.
Le 09/10/2024 à 16h19
Heureusement que tu as cette idée novatrice, alors que les religions et 200ans n'ont pas résolu ce problème.
Et c'est pas un "sentiment de domination masculine", c'est un besoin. Il se manifeste tout le temps.
Pour le supprimer, il faut commencer par un principe de base dans les religions: supprimer les idoles. Plus de champion, plus de comparaison, plus d'impression que pour exister, il faut écraser un autre. Et plus d'Etats-Unis non plus.
L'équilibre est extrêmement compliqué.
Par ailleurs, la source de cette domination, en plus d'être inné chez certains (ceux qui ont des enfants comprennent en général), et d'être un trait de caractère familial chez d'autres, peut très bien être ... le comportement des filles (holà, terrain savonneux glissant).
Je parle de cette période où certains filles sont attirées par les bad boys. Cette période du collège (en général, mais il y a des attardé(e)s) pendant laquelle quelques éléments masculin ont toutes les filles à leur pieds, qu'il leur pince les fesses ou carrément leur mette une gifle 'pour rire' (VQ inside (c)). Cela crée: un élément masculin ultra sûr de lui qui ne comprendra pas que les filles se détournent plus tard et voudra appliquer la même méthode qu'avant pour les conquérir + x éléments masculins frustrés qui voudront essayer un jour pour voir si ça marche puisque être là ne suffit pas.
Et toi en tant que papa tu essaies d'expliquer tout cela, qu'il faut attendre et être patient (quel loser ce daron), pendant que les enfants non seulement le vivent au collège, mais le revoient le soir sur les tel...
Heureusement: j'ai une fille. Du coup, mes garçons savent ce qu'est une fille: un être qui peut paraître fort mais s'écrouler dans l'intimité ou paraître faible et leur passer une bonne leçon bien préparée. C'est vraiment pratique pour éduquer les garçons les soeurs.
Modifié le 09/10/2024 à 17h25
Et sur un point particulier que je viens de lire, au-delà des affirmations anthropologiques au doigt mouillé, l'attirance supposée des jeunes filles pour les bad boys est socio-culturel aussi (comme le genre), basé sur ce que la société propose aux femmes en terme de masculinités. Du côté des hommes, ça a longtemps été l'attirance pour le modèle de la blonde à forte poitrine (la potiche, l’hôtesse qui prend la pose), et à regarder de près les publicités actuelles, ça ne change pas beaucoup (mais arrêtons de dire que la pub et les médias sexualisent le corps des femmes, ça va donner des complexes aux hommes par rapport à leurs désirs).
Bref, il est question de modèle culturel et de modèle de société (patriarcat, quel méchant mot envers les hommes), à l'image de l'alcool festif dans les fêtes étudiantes où une proposition de la Mission interministérielle dont parle l'article, est d'encourager le « mouvement global de la société (faire la fête et célébrer sans abuser de l’alcool) … afin notamment de protéger les étudiants, en particulier les jeunes femmes » (cf communiqué de presse en lien dans l'article).
Le 09/10/2024 à 18h18
Je suis juste intervenu parce que j'ai vu que le propos de @SebGF avait été mal interprété. D'ailleurs, il vient de le confirmer.
Le 09/10/2024 à 19h23
Le 09/10/2024 à 19h19
Mais je ne suis pas du tout convaincu par le fait que le "modèle culturel" est le problème. Je pense que c'est instinctif, que c'est dans les gênes et la nature: le mâle dominant, et la femelle dominante (oui parce que un groupe de femmes, ça s'étripe à un point inimaginable aussi, et sans pardon possible).
Le mettre sur la culture, c'est croire l'humanité bien au-dessus de ce qu'elle est actuellement.
Mais pour limiter cela, il faut surtout s'attaquer au principal problème des gens: la construction de l'image de soi (par soi et par les autres), et l'acceptation de sa place en tant que fait et en tant que résultat de ses propres actions.
Sans cela, tant que l'image de soi dépend du regard de quelques autres qu'on admire soi-même pas forcément pour les bonnes raisons, on continuera à chercher notre élévation par l'écrasement des autres.
Le 09/10/2024 à 23h28
Ces bétises ont la vie dures, hélas. Pas d'excuse de testostérone, de destin manifeste ou d'animalisme mal placé. On notera toutefois que depuis 150 ans, c'est l'inverse qui se passe: les chercheurs de toutes époques on cherché à caler leurs biais (patriarcaux, racistes, etc...) sur leurs travaux scientifiques, à faire coller leurs observations sur des modèles de pensée figés. C'est ainsi qu'on a toute les "théorie" fumeuse sur la supériorité du blanc, sur les histoires du volume crânien des noirs et l'intelligence, et donc le mythe du mâle alpha en regardant de pas trop près les meutes de loups.... on sait même aujourd'hui que néandertalien et néandertalienne chassaient ensemble, contrairement aux vérités archéologiques d'entant.
Ce qui est incroyable dans tout ça c'est que une fois que certains on lié domination masculine et les loups, les suivants (la génération d'après) ont utilisé le "fait établi" du mâle alpha chez l'animal pour justifier le patriarcat ("regardez c'est notre nature"). La boucle est bouclée. fantastique. On appelle ça la logique circulaire.
... et quand bien même.
Admettons un instant qu'il y ait une trace de violence innée dirigée vers le genre opposé chez le mâle. En quoi est-ce que ça changerait la détermination qu'on a à changer ça ?
Le 09/10/2024 à 19h22
* on force les joueurs de foot à se faire la bise sur le terrain avant et après chaque match et à repartir main dans la main en chantant
* les mecs pissent assis comme tout le monde
* à 18 ans les mecs prennent tous rendez-vous chez l'urologue pour un suivi régulier toute la vie, histoire d'accepter leur corps plus tôt...
* les filles disent ce qu'elles pensent tout de suite
* les filles arrêtent de cogiter et acceptent que si, les mecs leurs disent (le pus souvent) la vérité
* on brûle "les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus" et on écrit "on vit tous sur terres (mais sans dire mes frères et mes soeurs ou alors il y a inceste"
Et ça ira mieux.
Le 09/10/2024 à 18h03
Le 09/10/2024 à 18h34
Plus tu apprends aux cyclistes débutants à bien regarder même (surtout) quand ils sont prioritaires aux intersections, plus tu leur apprends la peur et à céder face à une arme massive de 2 tonnes d'acier qui vole une priorité.
Bien sûr que dans l'immédiat tu sauveras une ou deux vie, mais dans l'ensemble tu confirmes aux automobilistes que le cycliste et le piéton sont quantités négligeables et leur domination continue.
Plus tu apprends la défense, la méfiance aux femmes, moins tu leur donnes de clés pour exister dans le monde. C'est pas en opposition c'est une priorité différente.
Par contre, (pour finir sur une note plus positive) y a plein de blogs/articles/journalistes/mouvements autour d'une masculinité positive, non pas qui "laisse" sa place aux femmes, mais qui prend une place différente (dans l'espace public, les médias, et surtout la sphère privée).
Modifié le 04/10/2024 à 13h48
Par contre, ça ne dit pas si les agresseurs sont aussi nombreux que les agressés (ie un agresseur récidive?)
Parce que dans mes souvenirs, ceux qui ont un comportement totalement déviant, surtout alcoolisés, on les connaît et on essaie des les écarter. Malheureusement, même adultes, certains conservent une vision de l'autre déshumanisée.
Le 04/10/2024 à 17h53
Visiblement "On a vraiment encore du boulot pour éduquer" que tout le monde à le droit à la même considération.
Le 05/10/2024 à 13h31
Bref, on ne parle pas de faits divers, on parle de faits sociologiques.
Le 03/10/2024 à 14h51
Ce qui manque, ou alors j'ai mal lu, c'est une statistique pour tracer si les agressions sont le fait d'un petit nombre de personnes ou si c'est une agression = un agresseur.
Le 03/10/2024 à 16h43
Raison pour laquelle ça n'est pas fait.
Après j'ose préjuger que la loi de Paretto est applicable "dans le cas général", avec une certaine "distorsion" de la répartition (et même une distorsion certaine) dans un sens ou dans l'autre selon la classe sociale (sachant que les plus aisés ne sont pas nécessairement les plus innocents) et surtout le cursus (comme le montre l'article sur les stats générales, il y a des mentalités et des "cultures de groupe" assez différentes).
Le 04/10/2024 à 18h09
Il y a une sorte d'impunité sociétale, tout le monde le sait, personne ne fait rien, car tout le monde pense que c'est inutile (ce qui est vrai dans le cas du dépot de plainte)
Le 09/10/2024 à 10h19
Mais cela n'a jusqu'ici jamais été le cas. J'ai peut-être juste "eu de la chance" sur mes environnements de travail (et pourtant je gravite dans la sphère informatique majoritairement)... ^^
Le 03/10/2024 à 16h40
Pas grand chose de nouveau pour ceux qui s'intéressaient déjà au sujet, mais il est utile de propager des documents avec des stats lisibles et représentatives sans contestation sur la volume ou la diversité du panel d'études.
(Note : les chiffres élevés pour les tentatives d'agression sexuelles peuvent surprendre au premier abord mais ne pas oublier que c'est la stat "au moins une fois" avec une compréhension large de la notion. Il aurait été intéressant d'avoir une stat complémentaire marquant les comportements répétés. D'un autre côté, prendre en compte aussi qu'il y a sans doute une part de sous-évaluation, précisément parce que la notion d'agression peut varier, ou parce que certaines victimes "culpabilisent" au point de ne pas vouloir les reporter fût-ce dans une étude anonymisée).
Et une nouvelle fois la preuve que beaucoup de personnes se sentiraient bien mieux avec un effort très appuyé sur la prévention : rien que limiter la conso d'alcool et propager l'information sur les nouveaux codes culturels de séduction permettrait sans doute de réduire de plusieurs dizaines de pourcents les risques.
La même étude a-t-elle été déjà menée dans les années antérieures, ou est-il prévue qu'elle soit répétée chaque année ? Ce serait super intéressant de voir l'évolution des moeurs (et essayer par là de jauger l'efficacité des stratégies de prévention / répression).
Le 03/10/2024 à 17h03
Le 03/10/2024 à 21h08
Ceci dit dans cette étude c'est clairement défini, et sensé :
Le 04/10/2024 à 11h09
Modifié le 03/10/2024 à 18h44
Le 03/10/2024 à 20h45
Le 03/10/2024 à 21h03
Il existe aussi un phénomène appelé "sidération". Vous pouvez regarder cette vidéo qui l'explique.
Modifié le 03/10/2024 à 23h39
Selon ce graphique moi je lis que 49% des viols sont faits sous menace/contrainte physique(35,4 + 13,6) .Ajoutons les 14.6 sans menace physique(que tu dis "psycologique) on arrive a 63.6%.
Il reste donc 36.4 % des viols "faits" sans aucune contraintes???
T'appelle ca comment alors?Du viol consentant?
Le 03/10/2024 à 23h57
Modifié le 04/10/2024 à 04h21
L'autre type de viol souvent, mais pas toujours, sans contrainte physique, c'est quand le violeur est une connaissance, un proche ou membre de la famille, en qui la victime a une totale confiance. La sidération survient quand cette personne de confiance se met tout à coup à tenter de commettre sur la victime des actes de nature sexuelle non-consentis, parfois accompagné d'un discours hallucinant pour justifier l'agression sexuelle.
La victime est complètement sidérée parce qu'elle ne s'attendait pas du tout à ce genre de comportement de la part de son agresseur, qu'elle connaît en général depuis longtemps et qui s'est toujours montré correct.
Le 04/10/2024 à 13h06
Par surprise, la victime n'est pas consentante même si elle ne dit rien, même si elle est immobile. J'ai même envie de dire, si lors d'un acte sexuel la personne en face ne bouge pas, ne répond pas, c'est inquiétant.
Le 04/10/2024 à 13h15
Comme le code pénal est d'application stricte, il n'y a pas de place à l'interprétation.
Le 04/10/2024 à 13h57
Le 04/10/2024 à 14h08
Dans les témoignages d'accusés cités dans l'affaire Mazin, l'un d'eux pensait que la victime était décédée... C'est donc dire de la forte variété morale qui peut exister. Ici, la crainte d'une partie de la classe politique avec le code pénal est qu'un "qui ne dit mot consent" constitue une défense possible (dans l'exemple de potentielle idée de nécrophilie, ça reste à ma connaissance illégal aussi dans le code pénal qui interdit toute atteinte à l'intégrité d'un cadavre). Là où, par exemple et dans un autre registre, avec le RGPD le consentement implicite est banni dès le début des définitions juridiques du texte. Celui-ci indiquant bien qu'une action positive est exigée.
Modifié le 04/10/2024 à 15h09
Autre exemple : introduire trans, queer, non binaire en plus de homme et femme, vous projette dans l'univers woke véhiculé par les financeurs de ces études.
Le 04/10/2024 à 15h58
Modifié le 04/10/2024 à 20h05
Édit : On voit le niveau d'esprit critique...
Le 04/10/2024 à 18h02
Les statistiques nous manipulent ? Ah ben première nouvelle, , je croyais que c'était des personnes qui manipulaient les statistiques dans le but de nous manipuler, pas l'inverse...
Mettre dans des données statistiques "Trans, Queer, etc..." te dérange ? C'est pourtant une réalité, pourquoi devrait-on oblitérer la réalité juste pour faire plaisir à certains ?
Tu veux que je te dise que le ciel est rouge à pois verts ?
Très bien, le ciel est rouge à pois verts, tu es content ?
Au moins, dire ça, ce n'est ni "woke", ni "gauchiste", c'est "correct", on rentre dans le rang, je n'veux voir qu'une seule tête !
Voyons maintenant ce que pensent tous ceux que tu veux oblitérer de ta réalité...
Tous ceux qui ne sont pas des robots-moutons ultra-normés qui répètent les mêmes discours et les mêmes mots-clé pathologiques ("woke", qui ne veut rien dire dans un contexte Français, et qui ne correspond à rien), qui répètent tout ce qu'ils ont lu sur les RS, qui ont forcément raison, c'est bien connu...
Modifié le 04/10/2024 à 20h06
Modifié le 05/10/2024 à 10h06
Tu les a trouvé où, tes connaissances scientifiques, dans un paquet de lessive ? Dans une pochette-surprise ?
Parce que ça fait très longtemps que les scientifiques sont au courant de l'existence de l'homosexualité dans la nature, et qu'ils l'observent chez toutes sortes d'espèces animales, même les plus surprenantes :
Jette-donc par exemple un coup d'oeil ICI (c'est rien moins que le Muséum National d'Histoire Naturelle, excuse-moi du peu), et aussi ICI.
En particulier cette phrase :
Pour achever de te convaincre, voici un troisième article, qui parle non seulement d'homosexualité, mais aussi de transsexualité, d'homoparentalité... toujours chez les animaux !
Si tu n'aimes pas lire, tu peux aussi regarder cette vidéo : ICI ou encore écouter Cette passionnante émission.
Bref, ta "biologie" n'est pas LA Biologie, il serait peut-être temps que tu t'en rendes compte et que tu actualises tes connaissances... Enfin, je dis ça comme ça, en passant...
Le 05/10/2024 à 12h38
C'est comme les banlieues, une minorité très visible va faire mettre le bazar amenant confusion, émotion avec son lot de solutions inefficaces.
Et ce n'est pas un manque d'ouverture, juste quand on ne comprend plus les concepts de base, comme confondre le genre et les préférences, c'est compliqué d'échanger car le défenseur des minorités se victimise tout de suite, est complètement dans l'émotion (vs rationalité), ce qui amène a un débat stérile.
Sick Sad World
Le 05/10/2024 à 19h23
Modifié le 06/10/2024 à 15h56
L'homosexualité et la bisexualité sont connus à défaut d'être reconnus depuis l'antiquité (la grece est en un des plus important fournisseur de preuves dans ses oeuvres, écrites notamment)
La transexualité animale est lié à la structure adn de l'animal et associée à une stratégie d'adaptation de l'espèce pour vivre.
Des animaux qui changent de sexe (poissons), ou qui ont les 2 gonades et dont l'une seule sera viable selon des facteurs extérieurs (température ou le crocodile par exemple).
Des poissons dont le male est absorbé littéralement par la femme et devient la gonade male pour les oeufs de poisson, ...
Bref, tout ça,
ça ne fait toujours que 2 genre: male et femme.
Mais cela ne prouve en rien que la transexualité existe chez les primates dont nous faisons partie.
Un singe queer/pan sexuel "they-their", à ma connaissance, ça n'existe pas.
Tu surréagis dans les commentaires ...
Il n'y a quasi que toi qui porte cette véhémence wokiste dans les commentaires.
Cela dessert largement toutes les personnes homo/bi et les femmes qui ont lutté pour leur reconnaissance dans les années 80.
Et pas besoin d'inviter 4 autres genres pour réinviter les travestis et les ladyboys
ça devient ridiculement absurde de refuser des points simples :
- un homme (xy) et une femme (xx) sont génétiquement et anatomiquement différents
- visuellement, on ressemble de loin soit à un homme, soit à une femme
Mais tu as raison, continues de te victimiser ... bouuuuhuuu
Modifié le 07/10/2024 à 03h09
Plus loin, dans le même article :
Je te laisse lire la suite, et découvrir les autres liens que j'ai indiqué.
J'ai du mal à voir une quelconque... "victimisation" dans mon message au-dessus, étant donné que je suis un hétéro cisgenre tout à fait banal, je ne peux donc pas me positionner comme "victime" ! Cet argument prouve juste que tu n'as pas lu mon message.
Petite explication et résumé :
Tu n'as manifestement pas du tout compris où je voulais en venir... Lorsque @thecis ou toi invoquez la science dans vos messages, alors assurez-vous de l'invoquer complètement, entièrement, et pas juste le tout petit bout qui vous arrange...
Assurez-vous de bien vous documenter avant de parler de science... ou sinon évitez d'en parler, et dites simplement votre opinion, quelle qu'elle soit, mais sans tenter de la justifier par un quelconque argument ou théorie pseudo-scientifique que vous auriez trouvé dans un paquet de lessive (ou sur les RS), parce que là vous passez tous les deux pour des idiots, et je suis poli.
Le 07/10/2024 à 10h10
Après, tu auras beau documenter sur base de théories nouvelles, voire innovantes, je te mets au défi de prouver que des homos peuvent se reproduire sans une quelconque assistance médicale. Après je serais prêt à considérer ce que je qualifie pour le moment de baratin.
Bref, c'est l'hôpital qui se fout de la charité en parlant d'opinion...
Le 07/10/2024 à 11h00
Ensuite, ais-je parlé de "reproduction" ? C'est un autre sujet, différent du sujet de départ, qui était :
"Qu'est-ce que dit la science à propos de l'homosexualité, de la dysphorie de genre et de la transsexualité ?"
Et là je vous disais à tous les deux : attention avec les déclarations péremptoires à l'emporte-pièce du style : "Je dis et je pense ça (ce qui est parfaitement votre droit, et je respecte toutes les opinions), ...et la science prouve que j'ai raison !".
Or, la science, dans ce cas précis, n'est pas de votre côté, les choses sont bien plus nuancées et complexes que vous ne semblez le croire, attention de ne pas véhiculer une science au rabais où l'on ne prendrait que ce qui nous arrange, et pas le reste. Ce n'est pas respectueux envers ceux qui vous lisent, et en particulier les plus jeunes d'entre nous, qui peuvent être influencés par ce genre de discours épidermique sans aucun fondement.
Les seuls idéologues dans l'histoire, c'est vous. En fait je ne comprends pas bien le ton agressif de vos messages. Quel est le problème d'avoir des points de vues différents ? Perso je n'en vois aucun. C'est ce qu'on appelle un débat.
Si tout le monde ne dit que ce que les autres veulent entendre, il n'y a plus de débat, juste un troupeau de moutons.
Le 08/10/2024 à 00h08
tu zappes la moitié des propos des autres personnes et tu ne vois pas ton agressivité.
Je maintiens que tu mélanges des théories biologiques sourcées et documentées pour justifier de comportements sociaux qui n'ont rien à voir.
On dit la même chose :
L'homosexualité et la bisexualité sont connus à défaut d'être reconnus depuis l'antiquité (la grece est en un des plus important fournisseur de preuves dans ses oeuvres, écrites notamment)
"La transexualité animale est lié à la structure adn de l'animal et associée à une stratégie d'adaptation de l'espèce pour vivre." d'adaptation, dont de reproduction
par exemple, des animaux qui changent de sexe (poissons), ou qui ont les 2 gonades et dont l'une seule sera viable selon des facteurs extérieurs (température pour le crocodile par exemple).
Des poissons dont le male est absorbé littéralement par la femme et devient la gonade male pour les oeufs de poisson, ...
Bref, tout ça,
ça ne fait toujours que 2 genre: male et femme.
Complétons, et on se rejoint sur ce point :
Il existe une Dysphorie de genre qui était classée dans les troubles mentaux/sexuels.
Troubles ... donc troubles psychiques.
Pas
maladiemais troubles.Cela relève du travestisme bivalent (je découvre ce terme), et cela reste considéré comme un trouble psychiatrique
Wikipedia
ça n'est pas une "nouvelle normalité"
Je découvre aussi que (bas de la page) "la prévalence des troubles autistiques chez les personnes transgenres est estimée 3 à 6 fois supérieure à la population générale"
Ils ont définitivement besoin d'accompagment dans leurs troubles
En tout cas, ça ne fait toujours pas apparaitre miraculeusement d'autres genres.
Le 08/10/2024 à 01h47
...Alors que mon propos était tout autre, et parlait d'un tout autre aspect.
...Mais c'est pas grave ! Je te souhaite une excellente semaine, au revoir !
Le 07/10/2024 à 13h13
Il n'a rien de dogmatique: il relate le fait qu'un individu puisse ne pas se retrouver dans son "genre" de naissance.
En parlant d'idéologie: on voit que tu désires vivre dans un monde où tout le monde se range dans 2 cases. Malheureusement ce n'est pas le cas, soit tu t'y fais, soit tu continues de te voiler la face sur ce qui se passe REELLEMENT autour de toi.
Tu veux réformer les dicos aussi ?
Le 07/10/2024 à 15h08
Pour les deux cases, ça dépend de la catégorie.
Modifié le 07/10/2024 à 15h51
Le sexe est biologique et physiologique.
Le genre est une construction sociale (rôle, comportement, attribut).
La dysphorie de genre est reconnue par la médecine (cf. DSM5).
80% des non cisgenres (càd les personnes qui ne se reconnaissent pas de le genre rattaché socialement à leur sexe de naissance) déclarent des expériences de discrimination au travail. Le genre est l'un des 26 critères de discrimination réprimés par la loi française.
edit : orthographe
Le 05/10/2024 à 13h41
Le 06/10/2024 à 20h59
Extrait du film Un air de famille (1996)
Le 08/10/2024 à 14h29
Pour ces cas là, c'est sur l'éducation de l'alcool qu'il faut bosser.
Le 10/10/2024 à 08h08
Vidéo Creapills sur l'égalité h-f : les commentaires sur facebook sont pires. C'est à désespérer d'être un homme. Et il y a des commentaires de femmes (pas plus inspirés que ceux des hommes).
Le 12/10/2024 à 19h29
Elle était loin de se douter que cette nuit-là sa vie allait basculer.
Alors qu’aujourd’hui l’homme est accusé d’avoir agressé ou violé une dizaine de jeunes filles, je décide d’enquêter sur ces longues années de silence à travers le témoignage des victimes présumées, et dans le monde des médias, de la politique, de la psychanalyse et universitaire. »
Au moment de boucler ce livre, Gérard Miller n’a été ni entendu ni jugé ni condamné par la justice ; il reste aujourd’hui présumé innocent.
Serial Miller - Chloé Vienne (éd. Stock)